Mais qu'est ce que tu viens faire ici ? [Jessie]

**« **Silver Bastide** »**

Another turning point, a fork stuck in the road. Time grabs you by the wrist, directs you where to go. So make the best of this test, and don't ask why. It's not a question, but a lesson learned in time. It's something unpredictable, but in the end is right. I hope you had the time of your life. So take the photographs, and still frames in your mind. Hang it on a shelf in good health and good time. Tattoos of memories and dead skin on trial. For what it's worth it was worth all the while.

Il venait de parcourir quatre rayons avant de, enfin, trouver ce qu'il était venu chercher. Primo, il avait cru péter un câble et secundo, il n'avait presque plus de temps pour faire ce devoir. Déjà qu'il était en retard, mais en plus, ça l'énervait déjà. Il prit une feuille dans son sac et inscrivit traduction en haut au centre. Il jeta un coup d'œil sur le gros dictionnaire qu'il venait de poser à coté de lui et ferma les yeux de dépit. Bon sang, mais qu'est ce qui lui avait pris d'aller en fac sérieusement ? A part la confrérie, il n'y avait presque pas de coté positif, et encore, parfois la confrérie elle même en devenait un. Il passa une main dans les cheveux et reprit le texte qu'il aurait du traduire pour l'avant-veille. Il fallait vraiment qu'il le fasse cette fois.

Au pied du mur, seul avec la feuille blanche et le stylo susceptible de tomber en rade d'encre, Silver se mit au travail.

Et sentit le mal de crâne au bout de dix minutes.

Qu'avait-il fait l'avant-veille déjà pour ne pas rendre son devoir ? Ah, oui, ça y est, il se souvenait maintenant. Il avait terminé la bouteille de rhum qui maintenant trainait vide dans son sac. Il ouvrit ledit sac et vit ladite bouteille, belle et bien vide à part deux trois gouttes qui trainaient dans le fond. Pourquoi ne l’avait-il pas jeté ? Parce qu’il l’avait terminé sur le chemin le ramenant à la faculté. Et pourquoi était-il sur ce chemin à l’heure tardive de la nuit ? Il devait revenir de chez son dealer. En clair, il avait du passé une bonne journée et une bonne nuit. Le lendemain, donc la veille, avait été plus dur étant donné qu’il était du coup épuisé et que des marteaux piqueurs jouaient de la salsa dans la tête. Génial.

Il se re-concentra sur son texte et écrivit deux mots sur la feuille. Qui avait eu l’idée géniale d’inventer les traductions ? QUI ? Surtout de l’anglais au français en plus. Autant le français était une très belle langue à parler, autant qu’il détestait l’écrire. Il fallait faire attention à chaque mot, il y avait des conjugaisons dans tout les sens et surtout des mots très bizarres. Il rouvrit le dictionnaire bilingue et passa un coup de surligneur sur la traduction du verbe être. Il entendait déjà sa conscience lui dire qu’il aurait du commencer avant.

Mais bien sûr qu’il aurait du commencer avant ! Mais c’était bien connu, Silver ne travaillait jamais ! Il n’avait jamais travaillé de sa vie pour l’instant, ce n’était pas dans une fac où il n’avait pas choisi d’aller qu’il allait commencer ! Il gribouilla un passage et recommença. C’était peut être bien la première fois qu’il venait à la bibliothèque pour travailler.

Il s’étira sur sa chaise quand il vit qu’il en avait fait la moitié. C’était déjà ça. Il regarda autour de lui, voyant les autres espèces de … les autres élèves s’acharner sur leurs cours. En parlant de cours, il allait peut être falloir qu’il reprenne les siens, étant donné l’état de brouillon et de catastrophe nucléaire sur feuille dans lesquels ils étaient.

Il repéra Jessie un peu plus loin et un sourire se dessina sur son visage. Ca lui ferait une source de distraction. Mais non ! Il fallait qu’il finisse son … Le ça, là ! Il regarda la feuille avec des mots écrits dessus, regarda Jessie, regarda sa feuille, rangea sa feuille en la fourrant dans son sac et se leva dans le but d’aller voir son amie.

Enfin, amie. Un bien grand mot. Amie de sexe serait le terme plus approprié.

Il posa son sac à coté du sien. Il aurait pu emporter le gros dictionnaire.

« Ca bosse dur on dirait. Tu veux faire une pause ? »

Il se poserait plus tard l’éternelle question de leur perpétuel retour dans le lit de l’un ou de l’autre. Il était déjà fatigué par le français, hors de question qu’il s’embrouille avec la philosophie ou autre chose.

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MAIS QU'EST CE QUE TU VIENS FAIRE ICI ?

Je me lève dans mon lit à la fraternité des Pi Delta Mu et je pars en vitesse en cours. J'ai appris qu'un garçon arrive à Aurora. Je suis contente ! J'espère qu'il est beau, riche aussi ! Mais si il est beau sa me suffit !

Vous savez qu'est-ce qu'une journée d'une étudiante ? Et bien je ne vais tout de même pas vous le dire, ça serait un peu barbant, non ? J'avais fini les cours plus tôt que prévu. C'était plus que primordiale pour moi. Une bonne douche chaude, rien de mieux pour se sentir bien. Je remis les habits que je portais avec de les quitter pour cet entraînement. Un jean slim avec un simple haut noir et un gilet noir. Par-dessus mon jean, je remis mes bottes noires à talons. Je me dirigeais vers les lavabos où au-dessus se trouvait une rangée de miroir. Je sortis alors de mon sac une trousse à maquillage. Un léger trait d'eye-liner noir, du récils noir et un coup de crayon noir. Simple mais jolie. Avant de quitter la pièce et de mettre ma veste en cuir, j'adresse un léger sourire au miroir, comme s'il y avait quelqu'un en face de moi. Je marche en direction de la bibliothèque. Il y avait des garçons qui me regardaient, mais, ils ont un problème ? Sérieux, qu'ils mettent leurs regards ailleurs que sur moi !

Je suis à la bibliothèque, oui, moi, Jessie Abby Emerson va à la bibliothèque pour la première fois de sa vie ! Je cherche un livre qui pourrait peut-être faire l'affaire pour un devoir. Je ne trouve rien ! C'est difficile. Je me retourne quand je vois un petit garçon intelligent. Je m'approche de lui en lui demandant s'il pouvait me chercher ce livre. Je lui fais mon regard charmeur que j'utilise à chaque et qui fonctionne à la perfection ! Il cherche le livre dont j'avais besoin et me le donne, je lui dis merci et je pars.

Je m'installe à ma chaise, sors une feuille et ma trousse et commence à écrire :

" Nom, Prénom : Jessie Emerson
" Matière : Histoire de l'art.
" HISTOIRE DE L'ART, DEVOIR MAISON.

Je commence à écrire avec une écriture soignée quand une personne arrive vers moi, je soupire. Ils n'ont rien d'autre à faire de leur journée ? Sérieux ! Je continue d'écrire malgré sa présence. C'était Silver, un ami, du sexe, un ami du sexe.

« Ca bosse dur on dirait. Tu veux faire une pause ? » dit-il. Je me lève et le regarde.

« Ca bosse dur ? J'ai écrit mon prénom, la matière et j'ai écrit à peine 5 mots. Une pause ? » Je sourie et m'approche de lui. « Quel genre de pause me proposes-tu ? » Je fais un sourire charmeur en le regardant avec des yeux de tigresse !

J'étais face à lui, je pose mes mains derrières sa nuque et le sourie. Nos corps étaient en contact grâce à moi et je rapproche ma tête de son oreille.

Nul je sais mais j'ai du le faire vite.

**« **Silver Bastide** »**

Another turning point, a fork stuck in the road. Time grabs you by the wrist, directs you where to go. So make the best of this test, and don't ask why. It's not a question, but a lesson learned in time. It's something unpredictable, but in the end is right. I hope you had the time of your life. So take the photographs, and still frames in your mind. Hang it on a shelf in good health and good time. Tattoos of memories and dead skin on trial. For what it's worth it was worth all the while.

Il était incapable de tenir ses bonnes résolutions. Il pouvait toujours essayer bien sûr, mais il était plus ou moins sûr que cela ne marchait jamais. Au dernier nouvel an, il avait écrit sur sa feuille de résolutions d'arrêter de coucher avec n'importe qui et surtout d'avoir les pilules bleues. Evidemment, il n'avait pas tenu un mois qu'il avait déjà envoyé paître ces deux phrases inutiles avec un bon gros "profitons de la vie avant qu'elle ne meure en tête". Il avait déjà atteint les dix neuf ans, c'était déjà pas mal. Il était presque certain de ne pas passer les trente cependant. On ne pouvait pas tout avoir. Ou alors d'ici là il allait rencontrer l'homme ou la femme de sa vie mais on en était loin.

En tout cas, Jessie ne l'était pas. C'était juste une source d'amusement, une fille qu'il mettait dans son lit de temps en temps, pour tromper l'ennui. Il fallait dire qu'on ne s'ennuyait jamais avec elle. Ils avaient tenté certaines choses non-morales et en plus physiquement intense. Mettez ces deux là dans une chambre et vous verrez ce qu'il se passe. Et puis merde à la fin, on avait bien le droit de s'amuser quand même. Il ne se souvenait même plus comment ça avait commencé. Ca devait être un jour de pluie, puisque la pluie attise l'ennui et les emmerdes. En dehors du lit par contre, ils ne savaient rien l'un de l'autre. Elle pouvait avoir deux ou trois copains en dehors de la fac qu'il s'en foutait totalement.

Il lui sourit en voyant qu'elle rentrait dans son jeu. Comment ça quel jeu ? Mais le jeu de l'amour enfin. Il allait faire la cour à la belle dame, ils allaient s'embrasser chastement et rougiraient de leur audace. N'importe quoi ouais ! Ca, c'était la version des films de contes de fées. Mais Silver ne croyait plus aux contes de fées depuis longtemps. D'ailleurs, y avait-il cru un jour ? Certainement pas. Ces histoires étaient bonnes pour les gamins de cinq ans d'âge mental et qui se faisaient bercer par leurs parents le soir avant de s'endormir. Papa maman gâteau au chocolat et verre de sirop de fraise, on y croit. La vie de Silver avait toujours ressemblé à celle des petits enfoirés des films de guerre. Le sexe, des cris, des rires et des larmes à tord et à travers.

Il plaça ses mains sur la taille de son (... "Amie" ? "Amante" ? Non, quand même pas. ) de sa "sexe-friend" et jeta un coup d'œil à la feuille lâchement abandonnée sur la table.

"Histoire de l'art ? Ca a l'air moche en effet."

Non mais voyons, un peu de retenue, lui criait une fausse voix de bibliothécaire dans sa tête. Vous êtes dans un lieu public quand même ! Et alors ? C'est ça qui est bon, petite voix. C'est le danger, c'est l'instant de pure folie pour ensuite repartir dans la vie réelle et recommencer trois jours après. C'est une philosophie particulière de vie, c’est celle de Silver et parfois celle de Jessie. Et quand le chat caresse les cheveux de sa souris chérie, la souris est sûre de se faire bouffer le soir même.

"Je te propose un jeu. Ca s’appelle « embrasse moi ou je te prends sur cette table. » Personnellement, je gagne toujours."

Comment ça il était con ? Evidemment qu’il l’était. Et ca n’était pas nouveau d’ailleurs. Jessie en avait plusieurs fois fait les frais. Mais vu le regard qu’elle lui avait lancé, elle était loin d’être novice et il allait, encore, remporter cette partie.

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MAIS QU'EST CE QUE TU VIENS FAIRE ICI ?

Cela fait longtemps que je ne l'avais pas fait, pourquoi pas me laisser tenter au moins une fois ? Seulement une fois ! En plus, ce n'est pas la première fois qu'on couche ensemble. Vous croyez que moi et lui c'est sérieux ? Vous délirez complètement ! En fait, pour moi c'est une source d'amusement, ma roue de secours quand j'en ai besoin. Je sais, il est dans la même fraternité d'Aaron et c'est dangereux mais, je sais comment expliquer ça à Aaron, il va mal le prendre, surement mais, bon...

Je me tourne quand je vois des gens qui me regarde, je leur fait mon regard colère et ils partent directement. Non sérieux, j'ai le droit de venir ici ! Je croise mes bras en m'asseyant sur la table. La bibliothécaire me regarde en baissant son doigt pour que je m'assoie sur la chaise mais, non, je reste sur la table. Elle me fait un regard bizarre et je lui tourne le dos.

Il sourit, pas de problème, moi, je ne sourie pas, je le regarde. Il plaça ses mains autour de ma taille et il dit :

"Histoire de l'art ? Ca a l'air moche en effet." dit-il. Je soupire, oui très nul en effet. Je ne réponds pas, mon regard a tout dit.

"Je te propose un jeu. Ca s’appelle « embrasse moi ou je te prends sur cette table. » Personnellement, je gagne toujours." dit-il.

Je sourie, en le poussant sur la table d'en face.

"Fait-toi plaisir mon chou." dit-je en souriant et en me collant à son corps.

HYPER NUL JE M'EXCUSE MON CHOOU ! Sad

Je n'ai pas pu corrigé avec manque de temps.

**« **Silver Bastide** »**

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Pour le moment, Silver ne sortait avec personne, du moins pas de façon sérieuse du terme. Il couchait à droite avec Jessie et à gauche avec quatre ou cinq autre personnes par mois mais sinon, que dalle. Bref, il avait un plan cul régulier. Mais ça, on s'en fichait plutôt pas mal. Ce n'était pas quelque chose dont il pouvait se vanter. Il ne pouvait pas répondre à quelqu'un qui lui demandait s'il avait quelqu'un que oui, il possédait une sex-friend qu'il allait voir quand bon lui semblait. D'ailleurs la question ne s'était jamais posé. Cette situation n'allait donc pas durer bien longtemps. Ils allaient le faire encore peut être une dizaine de fois et après, terminé, ils iraient chacun voir de leur coté. D'ailleurs et elle ? Avait-elle un petit ami ?

Au pire, il s'en moquait, songeait-il en glissant une main dans ses cheveux longs.

Etrangement, les autres élèves se barrent, leurs cours sous le bras. Il songea à sa pauvre traduction laissée seule et abandonnée comme un devoir d'histoire de l'art. Il demandait à quelqu'un de la faire à sa place ou il irait voir sur Internet au pire des cas. Il avait tellement mieux à faire, surtout en ce moment.

Elle était marrante à lui donner des petits surnoms. D'ailleurs elle était mignonne tout court. C'était peut être ça qui l'avait poussé vers elle au début. Il fallait bien le dire, elle avait un physique plaisant et une sacré personnalité bien sur, mais surtout un physique plaisant. Un peu comme les filles qu'on ne voit que dans les films et qui font rêver tout les garçons devant leurs écrans. Il avait du la draguer lourdement alors qu'il était sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue et après ... Et puis merde hein.

Il posa doucement ses lèvres sur les siennes.

( OUI ils sont dans une bibliotèque, OUI la bibliotécaire va vite regarder ailleurs, NON il ne comptait absolument pas aller ailleurs pour le moment et OUI il venait de gagner le jeu. )

D'ailleurs il gagnait souvent à ce jeu débile qu'il avait lui même inventé il y avait de cela maintenant trois minutes. Appuyé contre la table, occupé à embrasser une très belle fille, il avait beaucoup de chance.

"Fais attention à où tu mets tes mains quand même. Il ne faudrait pas choquer les autres personnes ici présentes. On les dérange un peu je crois."

Ben voyons. Comme s'il le pensait vraiment. Soyons clair, il n'en avait absolument rien à foutre, c'était juste une manière de dire à Jessie de faire attention à ce qu'elle faisait avec ses mains et à signaler aux autres qui avaient écouté, bande de pervers en rut, de filer d'ici illico presto. La température allait subir une brusque remontée si Jessie continuait à le regarder comme ça.

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Mais qu'est ce que tu viens faire ici ? [Jessie]

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