Edeyn ♠ Can't get back in this crap.

Edeyn Sanaa Parker

NOM(S): Parker PRENOM(S): Edeyn, Sanaa ÂGE: 21ans ETUDE / PROFESSION: Psychologie & Criminologie GROUPE: Sororités SITUATION MATRIMONIALE: Célibataire AVATAR: Kristen Bell

someone like you

Edeyn Sanaa Parker pour vous servir. Ou pas. Les gens m'appellent Eddy. Joli nom pour un garçon, bien que je m'y sois habituée. Mon entourage trouvait que j'avais une vraie personnalité de bonhomme. C'est eux qui voient, ça m'a jamais dérangé. J'ai un passé de 20 années qui me précèdent et que les gens qualifient de déshonorant. Soit, c'est leur problème. Je crois bien avoir commencé mes âneries dès mon premier jour sur cette foutue planète, le 24 mai 1991. Je ne me souviens pas réellement si j'ai un jour été une fille exemplaire. peut-être dans une autre vie.
Je suis le genre de fille à vous faire tourner la tête et à vous avoir en claquant des doigts. J'ai un égo sur-dimensionné et c'est surement ce qui m'a couté toutes mes amitiés. Du moins, pour le peu que j'en ai eu. J'ai vécu une partie de mon enfance et de mon adolescence en Floride, à Jacksonville, avant d'aller passer le reste de mon adolescence ainsi que le début de ma majorité en Angleterre du côté de Bristol. Avant d'arrivé il y a deux ans à Aurora Borealis. J'étudie la psychologie comme matière principale et la criminologie en tant que matière facultative. Je suis aujourd'hui la présidente des Pi Delta Mu.
Je vous avouerais que je n'ai connu qu'une seule fois un sentiment assez fort pour être décrit comme de l'amour. Et ça m'a détruit. Je cherche par tous les moyens de m'approprier qui je veux, quand je veux, comme je veux. C'est dans ma nature, et je suis une accro des hommes. Je vis constamment dans l'alcool, la fête et les hommes. Il y a même un temps où je me droguais à longueur de journée mais j'ai arrêté à mes 17ans.
Je suis comme ça, et les gens m'ont souvent trouvé garce. Mais ce n'est que leur avis...

Séductrice

Calculatrice

Imposante

Douée

Narcissique

Contradictoire

Réfléchie

Spirituelle

Inaccessible

Edeyn ♠ Can't get back in this crap. Signak13

Chapter I

Childhood

Décembre 1994 ~ Floride
Ecole privée - 04:27pm

La petite Edeyn, ses boucles soyeuses et dorées pendillant sur son visage clair, se rapprocha de sa mère qui la repoussa d'un geste vif, exaspérée par l'attitude de sa fille. La fillette avait peur de ce bâtiment qu'on appelait école, de ces adultes qu'on appelaient instituteurs, de cette ambiance froide et ces eleves qui paraissaient comme figer dans la noirceur de l'établissement.

- Un peu de tenue, jeune fille, rappela sa mère, froide et impassible.
- Ecoutez madame Parker, votre fille est là depuis septembre, elle aurait dû déjà s'adapter depuis longtemps dans notre établissement.

La directrice de l'école avait donné rendez-vous à Mme Parker deux jours auparavant. Sa fille avaient apparemment des difficultés d'adaptation. Au plus grand désespoir de Leanne Parker, qui voulait, qui espérait pouvoir refiler cette sale gosse à cette école le plus possible.

- J'espère que ce ne serait que temporaire, ou je crains que nous ne puissions la garder.

En sortant du rendez-vous, la mère et la fille rejoignirent la grosse Rolls noire. Avant qu'elle n'ait pu grimper jusqu'à son siège auto, la blondinette fut propulsée au fond de la banquette arrière. Se retournant, elle fit face au visage déformé de sa mère.

- Tu as intérêt à faire plus d'effort que ça ma petite, ou tu vas avoir à faire à moi, lui jeta-t-elle à la figure.

La petite voulut lui expliquer son comportement mais le simple Mais qui sortit de sa bouche lui valut une gifle. La joue à vif et les yeux rouges, Edeyn lança un regard horrifié vers la grande femme qui se tenait près du siège.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Novembre 1997 ~ Floride
Ecole privée

La petite Edeyn pensait que changer d'établissement allait faire une différence. Mais elle s'était rendue à l'évidence; le privé était, qu'importe où on allait, une vraie prison. Elle s'était habitué aux sourires forcés et aux ordres qu'elle recevait. elle s'était habitué aux autres élèves fier d'être dans cette école, aux professeurs plus stricts que jamais et à leurs remarques plus blessantes qu'auparavant. L'enfer avait suivit la petite blonde et ne semblait pas vouloir la lacher de si tôt.
A force de vivre dans cette obscurité, à force d'avoir quotidiennement cette noirceur dans la peau, a force d'être frappée par ses parents, Edeyn devint peu a peu l'ombre d'elle même, jusqu'à se qu'elle se change du tout au tout.
Ainsi quelques mois plus tard, nous retrouvions non pas Edeyn, ni Saana, mais Eddy. Une jeune femme à présent qui avait troqué ses tresses pour ses cheveux détachés et lisses, ses chaussettes pour des bas en dentelles, son air timide et innocent par une mimique sournoise et calculée. La jeune Edeyn avait bien changé, ainsi personne ne la reconnaissions plus. Depuis son entrée au collège, la petite avait connu de nouvelles personnes, bien plus âgées qu'elle. Elle s'était intégrer à une vitesse effrayante et son comportement avait bien changé bien qu'à son plus grand désespoir, pas sa vie. Elle était toujours seule, elle était toujours petite, elle était toujours a fille rejetée par ses parents. Elle était toujours ce que détestait sa mère par dessus tout, quoi quelle put faire.

Edeyn ♠ Can't get back in this crap. Signak12

Chapter II

The descent

Il me faut un truc ou je vais mal finir. N'importe quoi où je vais mal finir. Faut que je tienne. Elle décrocha son téléphone et au bout d'à peine une tonalité et demie, quelqu'un lui répondit. Lui donnant quelques indications comme un prix, une adresse, parlant d'un arrangement, elle fut brève et occupa court à la conversation. Elle revêtit un pantalon en cuir noir skinny, un tee-shirt blanc vintage et des compensées noires à sangles ; Elle ébouriffa maladroitement sa chevelure féline, enfila sa veste et sortit de la maison vide, pour la énième fois.

- Est-ce que tu crois qu'il y a des monsieurs qui regardent là-haut et qui font en sorte de nous guider ?
-Bien sûr, quelle question ! S'exclama l'enfant, des mèches blondes effleurant le haut de son visage qu'il repoussa d'un coup maladroit. On appelle ça la religion ! Maman elle dit que y a des monsieurs très sages qui nous disent quoi faire.

La petite n'y croyait pas vraiment et restait perplexe face aux dires du garçon. Elle regardait du haut de leur colline le soleil qui leur offrait un ultime rayon, les baignant dans des tons orangés et rosés.
Le blanc jadis immaculé de sa robe paraissait désormais rose. Elle plissa le nez, marquant le coin de ses yeux de petits plis craquants et méditai sur les paroles de son ami.

- Est-ce que tu crois que ces monsieurs là ils nous aideront à nous retrouver ?
- Tous les deux ?

La petite acquiesça timidement. Elle était effrayée que le blondinet se moquât d'elle et enfoui son visage dans ses boucles dorées. Elle sentit quelque chose lui chatouiller la peau et se retourna vivement, surprise par ce doux contact. Le garçon lui tendit une pâquerette dont il manquait quelques pétales mais qui respirait à premières vues encore la vie. Elle l'attrapa de ses mains encore potelées à cause de son jeune âge et la renifla sans retenue. L'enfant à ses côtés ne put s'empêcher d'éclater d'un grand rire adorable qui fit sourire sa condisciple.

- Moi de toutes façons, même si ils le veulent pas, bhen je t'aimerais toujours et puis c'est tout.

Il tira la langue pour accompagner ses paroles et releva sa tête pour la montrer au ciel. Derechef, la petite sourit et se sentit, pour la première fois, confiante en l'avenir.

Edeyn se réveilla en sursaut, l'ombre d'un sourire encore collé au bout des lèvres. Elle redescendit cependant rapidement sur terre lorsqu'elle se rendit compte qu'elle s'était assoupi dans la voiture de police. Le cauchemar n'était pas terminé, et il ne faisait visiblement que commencer.

- Melle Parker, pouvez-vous me dire pourquoi vous et vos amis étiez dans un pays étranger?
- Dites-moi plutôt pourquoi vous m'avez arrêté? joua la blonde.
- Détention de substances illicites, consommation d'alcool avant l'âge requis et présence sur un territoire étranger sans permission de sortie. Vous en faut-il plus?
- Je suis sobre, et si vous ne l'aviez pas remarqué, je suis clean. Elle se leva et, sur ses doigts, compta un à un ses arguments, son sourire s'élargissant délibérément à chacune de leur énumération. Aucune drogue sur moi, vous ne m'avez retiré que mes cigarettes, et aux dernières nouvelles, ce n'est que de la nicotine, rappela-t-elle dans un sourire triomphant. Quant à cette soit disant présence sur territoire étranger, vous verrez avec mon avocat, mais je pense qu'être aux abords d'une frontière n'est pas un délie. Elle posa ses mains à chaque extrémité de la longue table et fit face au policier, muet. Cepandant, elle parlait tout bas et soufflai presque, l'homme se devant de tendre l'oreille. Si vous désirez avoir des comptes à rendre à ma famille, c'est vous qui voyez. Combien vous rapporte votre boulot misérable ? 1500Dollars ? Plus ? J'en possède bien plus encore. Je me ferais un plaisir de vous écraser si cette entrevue tombait dans les mains de mauvaises personnes. Vous avez une famille ?

Intimidé, le policier répondit affirmativement. Cette fille était imposante et la jeune recrue des services de surveillance des frontières ne faisait pas le poids.

- Cette famille, elle ne va pas se nourrir toute seule. Elle a des besoins. J'imagine que vos enfants seront assez tristes lorsque leur papa perdra son job pour quelques raisons troublantes.
La jeune femme décrocha son meilleur sourire, sadique, invulnérable, et ça la rendait belle. Puissante et presque rayonnante. Et elle aimait ça.

La jeune fille fut relâchée quelques heures plus tard, sans aucune accusation valable sur le dos. Elle en était fière, très fière. Et c'était ainsi à chaque fois. La réputation de sa famille jouait en sa faveur et il lui était facile de berner n'importe qui. Elle n'avait alors que 16ans .
Une nouvelle gifle. Puis une autre. La jeune fille restait là, sans broncher, à se faire frapper par sa mere.

- Plus jamais, tu m'entends? PLUS JAMAIS! Tu crois que tu peux te permettre de faire ce genre de choses sans conséquences? Va falloir descendre de ton nuage ma petite, ou ça va très mal aller!

Les yeux injectés de sang, la femme blonde criait sur l'adolescente, incapable de bouger tant la peur la crispait, tant l'effroi la collait sur sa chaise. C'était la même chose à chaque fois, mais la jeune fille avait besoin de recommencer ses bêtises. Rien que pour se sentir vivante et exister un peu.

Chapter III

The start's end
Aout 2006 ~ Angleterre, Cardiff

-Welcome to England, murmura la jeune fille blonde.

Sa vie en Angleterre ne changea guère; école privée, sorties clandestines, fêtes improvisées, alcool à flot, garçons à gogo... La jeune fille devint de plus en plus sombre, abusant de ses atouts, de son intelligence pour berner n'importe qui, pour avoir n'importe quoi. Elle était devenu le symbole de tous, crainte de beaucoup. Elle sacrifia ses amis pour la popularité, le pouvoir. Elle se forgeait une carapace d'acier et une personnalité en béton, refusant tout bêtement l'échec et la soumission. Elle était au dessus de tous, et elle le resterait.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦

25 Mai 2009 ~ Bristol.
Maison des Parker - 03:47am

- Joe? Joe, fais pas l'idiot !

La jeune femme était allongée sur un canapé en cuir camel, ses chaussures traînant plus loin dans la piece, accompagné de son pantalon. Une coupe de champagne à la main, elle attendait patiemment depuis plusieurs minutes sans que son petit ami n'arrive. La maison était dans un tel état que même un ouragan n'aurait pas réussi à dévaster un peu plus la demeure. Mais la blonde sen fichait royalement. C'était son anniversaire pour encore quelques heures, jusqu'à ce que le matin ramène avec lui les douleurs de la vie.
Elle se leva, décrétant avoir bien trop attendu déjà.

- Joe, si je te trouve, tu es foutu!

C'est là qu'elle tomba nez à nez avec ses parents et un policier qu'elle connaissait très bien et quelle avait effrayé plus d'une fois. Ainsi venait-il victorieusement afficher son contentement de pouvoir coffrer son petit ami, visiblement défoncé autant qu'elle. Cependant, contrairement à ce qu'elle croyait, le jeune homme brun fut relâcher dans la minute qui suivit la gifle monumentale qui la réveilla de sa torpeur. Dans l'incompréhension la plus totale, la jeune femme interrogea tour à tour chacune des personnes présentes dans la pièce, et termina par Joe qui allait lui donner une réponse claire. Elle savait qu'elle avait dépassé les bornes, tout du moins pour la première fois devant ses parents. Elle chercha dans le regard de son amant du réconfort et une début de réponse mais il baissa les yeux, désolé, impuissant. Traître. Le visage de la jeune femme se déforma en une grimace de colère, trahie, vulnérable, abattue. Elle était à la fois effondrée et dans une colère des plus noires.

- Qu'est-ce que c'est que ça?! hurla Mr Parker.

La jeune femme, tout juste majeure, se blottissait dans un coin de la piece, les yeux rouges et la lèvre tuméfiée, horrifiée par l'homme qui lui hurlait dessus. La maison était dans un été lamentable, mais la jeune femme l'était bien davantage. Certaines fenêtres étaient brisées, les meubles du salon tous détruits en partie et recouverts d'alcools, de cadavres de bouteilles, de mégots et de bien plus encore. L'étendue des dégâts ne pouvait même pas être répertorié. Tout était foutu et sentait à des kilomètres.

- Qui t'as permis de faire une chose PAREILLE?!!

Un nouveau coup partit, puis un autre. La douleur physique était insupportable mais n'était rien comparé à la douleur de son coeur tiraillé en deux. La jeune femme, au sol, tabassée par son père, se promit de ne plus jamais tomber amoureuse, quel qu'en soit le prix. Rien ne pouvait être pire que cette soirée, cette nuit abominable, cette anniversaire médiocre qu'elle s'efforçait vainement d'oublier; elle ne put restée consciente plus longtemps. Il la roua encore de coups de pieds, la traina a sa chambre et la jeta au sol. sa tête percuta brusquement le sol.

♦♦♦♦♦♦♦♦♦

Septembre 2009 ~ Groenland.
AEROPORT

- Bienvenue au Groenland, mon enfant, souffla la jeune femme dans une impression de déjà vu.

C'est ainsi que Eddy devint élève à Aurora Borealis et découvrit les joies des confréries qu'offrait le système grec; elle devint vite présidente des Pi Delta Mu, et le symbole de toute sa sororité. Elle se reconstruisit une vie dans la souffrance qui la tordait en deux, luttant pour s'en sortir.

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